"Comment mon fils en est arrivé là!"

Troublé, choqué, outré, les mots ne sont pas assez fort pour évoquer ce que ressent le père de Christophe C. après tous les remous des histoires abracadabrantesques de son fils sur notre île. Contacté par notre rédaction dans son fief calaisien, le sympatique bonhomme qui avait apporté quelques révélations dernièrement aux enquêteurs nous a offert une interview exclusive:

Info Mag: Vous êtes dans quel état d'esprit après l'arrestation de votre fils à la Réunion?

M.C: Je suis profondément déçu et en colère aussi. J'ai eu Christophe au téléphone il y a quelques semaines et il semblait bien dans sa peau. Franchement dans la famille, c'est l'incompréhension qui domine. On le croyait tous sorti d'affaire depuis son installation à la Réunion, nous ne comprenons pas comment il a pu rechuter.

I.M: Vous connaissiez donc ses antécédents?

M.C: Naturellement! Tout a commencé à la sortie du collège. En classe de seconde il a été condamné a du sursis pour avoir été "à la pêche aux oeufs". Il avait inventé ce jeu qui consistait à introduire son membre dans le cul d'une poule pour tenter d'en ressortir un oeuf. Au départ nous n'avons pas fait très attention, nous n'avions repèré que le côté ludique de la chose, mais les faits se sont aggravés lorsqu'il est entré dans la police municipale de notre village. Dès sa première intervention dans un élevage de mouton où deux brebis s'étaient échappées, la scène a tourné au drame (Voir photo de gauche ci-dessus). Après cet évènement, nous avons été contraints de déménager sous la pression du monde rural que vous connaissez. Plus personne ne nous adressait la parole, nous étions considérés comme des pestiférés.

I.M: Qu'est-il arrivé à votre fils à cette période?

M.C: Le berger était un bon ami à moi, j'ai réussi à le convaincre de ne pas déposer plainte. En contrepartie, je me suis engagé à faire partir Christophe loin. Il a donc quitté le Pas-de-Calais pour s'installer dans le Sud. Je lui avais trouvé un petit boulot de soigneur au Marineland d'Antibes, mais il n'y est resté que deux jours (voir photo de droite ci-dessus). Ensuite je l'ai envoyé en Guyane, pensant que la découverte de nouveaux horizons allait le calmer. Durant les premiers mois, tout allait bien. Il était alors heureux que toutes ces histoires appartinsent au passé.

I.M: Je vois que vous maîtriser parfaitement le subjonctif imparfait, que s'est-il passé ensuite?

M.C: Au bout d'un an, alors que je consulte le journal en ligne de la Guyane sur internet, je vois en gros titre: "Un caïman violé et battu à mort retrouvé à l'entrée de Cayenne". J'ai immédiatement appelé et il m'a certifié n'être pour rien dans cette histoire. Deux ans plus tard, il quittait la Guyane sous la pression de l'ONF qui constatait que sur la quarantaine de pumas encore présents sur le territoire, 34 présentaient un orifice anal atrofié et marchaient en canard, ce qui les empêchaient de chasser pour se nourrir.

I.M: Aujourd'hui l'histoire se répète, comment envisagez-vous l'avenir?

M.C: C'est triste à dire mais je pense que mon fils est incurable. Pour l'instant je ne me prononcerai pas et je laisse la justice de mon pays faire son travail. Une chose est sûre, quoi qu'il arrive, il est mon fils et il le restera! Mais s'il représente une vraie menace pour la filère avicole réunionnaise, alors il faudra l'empêcher par tous les moyens de nuire.

Route du littoral déblayée.

Sans relâche les employés de la DDAE ont déblayé la route du littoral suite à l'effondrement d'un pan de falaise la semaine dernière. Creusant jour et nuit dans l'amas de roches, il semblerait que les ouvriers aient creusé un peu profond. Après toutes les hypothèses formulées ces derniers jours concernant un nouveau tracé sécurisé, les alcooliques de l'équipement viennent d'inventer la voie sous la mer. Une orientation jusque là oubliée mais qui pourrait donc très prochainement voir le jour.

Christophe C.: Le témoignage accablant de son père!

" Nous avons déjà tiré une grosse cochonne mouillée à deux avec mon fils! "

La peur domine à La Rivière

La remise en liberté de Christophe C. suscite une vive émotion à La Rivière Saint Louis. Les réactions sont très diverses mais un sentiment domine: la peur. Les proches voisins du détraqué sexuel sont plus que méfiants. " Oté, zistwar là, i saisi à moin vraiman! Gran matin, kan mi sort mon kaz, mi enferme bien mon canard dann parcpoule" Pour tenter de redorer son blason et sauver ce qui pourrait encore l'être, il est allé à la rencontre des habitants de son quartier. Il a tenté de leur expliquer qu'il était parfaitement guéri suite a une longue thérapie entreprise avec plusieurs médecins et psychologues. Il a ainsi affirmé que tous ceux qui continuent à changer de trottoir lorsqu'ils promènent leur chien sont dans l'erreur. Tentant de se refaire une réputation d'homme honorable et fréquentable, il a fini par convaincre une partie de son auditoire, en expliquant que de nombreux médecins lui avaient conseillé de prendre un animal domestique, dernier étape du long processus de guérison et preuve de sa totale rémission. Pour les derniers sceptiques, Christophe a alors sorti son arme secrète. Il a évoqué sa dernière acquisition: "un magnifique perroquet que je vais commencer à dresser." Voila qui rassure!

Des veaux de mer à l'aquarium de St Gilles

Aquarium de France doté de la plus grande variété d'individus marins, l'aquarium de St Gilles, dorénavant pratiquement aussi grand que celui de Monaco vient de recevoir deux nouveaux spécimens qui vont agrémenter les nouveaux bassins. Importés directement des Etats-Unis, les deux nouveaux pensionnaires, des veaux de Floride, semblent s'être rapidement familiarisés à leur nouvel environnement. Se nourrisant essentiellement de sandwich de type "Américains ketchup-piment-mayo avec beaucoup de frites et bien gratinés", leur cohabitation avec les petits poissons nettoyeurs qui se faufilent partout (du type dorade coryphène) s'est fait tout à fait naturellement. L'incertitude concerne toutefois leur éventuelle reproduction en captivité qui semble poser problème. En effet il parait difficile de l'envisager à moins qu'un certain Christophe C. n'accepte de prêter main forte pour la circonstance, sans quoi il faudra tenter une expérience unique de croisement avec un marlin, croisement qui a peu de chance d'aboutir. Affaire à suivre!

Ça devait arriver!

Sitôt remis de son arrestation mouvementée, puis de sa remise en liberté, Christophe C. est allé visité hier le parc zoologique de St Denis. Les gardiens ont été obligés de l'attraper dans l'enclos des kangourous sous les yeux éffarés d'un groupe de touristes japonais. " Ce sont eux qui ont commencé, a-t-il déclaré après avoir été maîtrisé par le personnel du zoo. La femelle m'a allumé du regard et le mâle m'a fait un petit signe de la main qui semblait vouloir dire "viens te joindre à nous" en lui grimpant dessus. Je suis victime d'un affreux complot, ils étaient tous les deux consentants. Une fois de plus on veut me faire porter le chapeau." La visite du zoo a tourné court, mais devant l'absence de preuve quant à ce petit signe de la main évoqué par Christophe, les responsables du parc zoologique ont décidé de ne pas porter plainte. Ils ont tout de même prononcé une interdiction de visite pendant un an à l'encontre du serial pervers.

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Exclusif: l'épilation au laser, ça marche!

Après ----------------------->












<-----------Avant

Les Brèves:

Gipépé: nouveau projet refusé! Partant du constat simple qu'il n'a jamais pu assister à une messe entière sans avoir envie de pisser, Gipépé a rencontré dernièrement Mgr Aubry afin de tenter de lui faire équiper les différentes églises de l'île d'urinoirs discrets. Malheureusement une nouvelle fois notre inventeur s'est vu décerner une fin de non recevoir par les responsables religieux locaux.



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Christophe C, remis en liberté. Un vice de procédure a permis à Christophe C de sortir lavé de tout soupçon dans son étrange affaire de zoophilie (cf notre édition précédente). Le jeune homme est donc très rapidement remonté sur scène et a repris son one-man show dans lequel il apparait en tenue d'ange moderne, légèrement provocatrice. A l'annonce de cette triste nouvelle, la plupart des endormis ont décidé de rentrer une seconde fois en hibernation cette année afin de préserver leur rondelle intacte. Amis les bêtes, faîtes gaffe, Christophe est dans la place!



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Du nouveau dans les hôtels. Pour tenter de survivre à la grave crise économique causée par le Chik, et attirer encore de nouveaux clients, les hôteliers de l'Ouest propose quelques nouveautés à leur buffet. Les chiffres sont en hausses. La méthode choisie semble porter ses fruits (de mer)!



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René-Paul atteint du Chik. Le premier magistrat de St Denis est méconnaissable depuis une semaine, il a lui aussi été victime du Chikungunya version Jackson Five. Lors de sa dernière conférence de presse (ci-contre), il a exorté la communauté scientifique a trouver des remèdes le plus rapidement possible.

Koi fé Papou?

Il s'était déjà fait remarquer durant la campagne de démoustication, Enrico l'apiculteur fantasque fait son retour sur le devant de la scène. Ce week-end on l'a vu se heurter violemment à son gendre, après un repas bien arrosé au rhum-coca. Après des palabres à n'en plus finir, il devait quitter le domicile de sa fille en hurlant "puisque c'est comme ça je vais me changer." Une enième dispute beau-père-gendre aura donc été à l'origine du nouveau pétage de plomb d'Enrico. De retour, une heure après l'incident, notre apiculteur avait rasé sa moustache trentenaire, changé de lunettes et ressorti ses habits de jeune homme: jeans et baskets d'époque. Se jettant sous la varangue avec une Dodo dans chaque main, il aurait alors déclarer à la cantonade: " je vais m'en griller un petit et je vous emmerde!" Gageons que Dame Sonia puisse ramener notre homme à la raison.

Drame de la solitude

Une fois n'est pas coutume, les pompiers de La Rivière ont du intervenir hier au domicile de Geneviève K. Cette gramoune esseulée n'avait pas donné signe de vie depuis plusieurs jours. Certains la croyait partie en voyage en Afrique du Sud. En réalité atteinte d'un chikungunya new génération, elle était clouée dans son lit. Ne mangeant que ses propres excréments depuis plus d'une semaine, la gramoune était en état de déshydratation avancée à l'arrivée des soldats du feu. Le sergent-chef Grondin témoigne: "J'ai tout de suite eu le réflèxe de lui chercher de la nourriture dans le frigo, malheureusement celui-ci était quasiment vide (voir photo). J'ai alors été obligé de sortir ma grosse lance pour l'arroser un peu." Un geste qui a sans doute sauvé la vie de gramoune Géné. Dans le quartier hier soir, le soulagement était perceptible. La grande lance rentrée, les habitants se sont mobilisés pour remplir le frigo. Une fin heureuse pour un histoire malheureusement de plus en plus fréquente chez les personnes âgées abandonnées.

Flagrant délit

Déjà plusieurs fois soupçonné de zoophilie au cours des derniers mois, Christophe C. que l'on a pu apercevoir ces derniers temps en compagnie d'un thon zaïrois a été pris en flagrant délit d'accouplement avec une grosse tanche femelle d'une cinquantaine de kilo. Le délit de zoophilie constitué, le malheureux a terminé en garde à vue. Garde à vue pendant laquelle il a par ailleurs reconnu avoir pratiqué plusieurs attouchements sur tangues dans son jardin, et deux tentatives de pénétration sur la chienne dogue allemand d'un de ses amis. Un délit d'autant plus grave que la dite chienne est mineure de moins de six mois. Il a également reconnu s'être livré à plusieurs sodomies d'endormis au cours du mois de janvier. Dans le secteur du Ruisseau ou on le prenait jusqu'alors pour un bon père de famille, l'émotion est vive. Christophe C. va maintenant être entendu par les services psychiatriques, il pourrait être remis en liberté d'ici à deux semaines selon le résultat des expertises. Affaire à suivre.

La galère de Paul

Après le terrible éboulement de falaise survenu vendredi dernier, les services de la voirie toujours très efficaces, ont commencé à sécuriser le périmètre. Ainsi a-t-il fallu dans un premier temps marquer la chaussée pour empêcher tout véhicule de s'approcher de la zone de l'éboulement. Le brave Paul Rivière, employé modèle depuis plus de trente ans à la DDAE (NDLR: direction départementale des alcooliques de l'équipement), à qui l'ont a confié quatre gabarits de lettres (T, O, S et P), un pot de peinture et une bouteille de rhum charette a fait remarquer à ses supérieurs hiérarchiques furieux que personne n'avait pensé à lui donner le mode d'emploi. "Moin la tras la bande d'arrêt atèr, mais en fin de compte na point personne la di a moin koman i écri STOP". Mis à l'index par ses pairs, le pauvre Paul a commencé l'entraînement (ci-contre). En réprésailles il devra en effet retracer la bande médiane de la route à la main dès que celle-ci sera réouverte.

Communiqué de la répression des fraudes

Nous attirons l'atttention des consommateurs sur la circulation de fausses pièces d'un euro, fabriquées dans la ville de Tamabirout-Kitcherch, au Boukistan. Tout à fait identiques sur le côté "pile", elles diffèrent très nettement sur le côté "face". Les commerçants sont priés de bien vouloir nous contacter, en cas de propriété des dites fausses pièces au 06.92.00.00.03 (demandez Jessy Mule, responsable des faux-tirages).

Communiqué de l'agence du médicament.

L'agence régionale du médicament informe les réunionnais de la mise en vente prochaine d'un nouveau médicament remboursé par la sécurité sociale. (Nos excuses à ceux que ce groupe nominal irrite, du fait de ne pas avoir satisfait à l'oral d'embauche) Le Villepain sera en effet disponible à compter du 1er avril prochain dans toutes les bonnes pharmacies. Pour une prescription, consultez votre médecin habituel.

Gipépé: "le badminton, c'est fini pour moi"

Gipépé, notre inventeur peï dont nous attendons toujours l'invention miracle du patch pour "La Route", a décidé de stopper tout sport de raquette, et en particulier le badminton dont il était jusqu'alors féru. Un coup de fil de son beau frère, immigré au Canada, l'aurait subitement mit sur la voix de sa nouvelle orientation sportive. Désireux de s'adonner désormais au patinage artistique, notre fantasque créateur a dernièrement invectivé les responsables politiques en leur intimant l'ordre de construire au plus vite une patinoire dans l'île. En attendant une réponse de leur part, il a provisoirement quitté sa paisible demeure de La Rivière Saint Louis pour commencer son apprentissage à Villejuif, en banlieue parisienne. Désormais très en forme, il maîtrise parfaitement le grand écart debout (voir photo). Gageons que sa nouvelle vocation sportive ne l'empêche pas de continuer à nous proposer régulièrement de nouvelles inventions dont il a le secret!

"La Route"

Pour les chiens errants elle est encore niche, mais pour les usagers elle est bien la route du ruine-moral. "La Route" occupe tous les esprits en ce jour de deuil régional. Les freedomiens et les freedomiennes sont abasourdis. La journée d'hier avait été plutôt sympa pour eux autour d'un débat ludique sur le thème de la consommation d'eau qui tournait rapidement en eau de boudin: " on consomme moins d'eau en Zoreillie qu'ici, ça s'explique facilement: les zoreils, ils ne se lavent pas" "Oté ben lé vrai madame. Ou la déja fini senti inn chouchoute zoreil, madame?" "ouais euh, allo freedom?? Ben c'était juste pour dire que les créoles y puent bien comme il faut aussi moi je vous le dis et puis. tuhut.tuhut.tuhut.tuhut." "Merci monsieur, freedom bonjour". Bref une journée conviviale, sympathique dans la bonne humeur, le fameux "laissez-vous guider vous êtes sur freedom" (marque déposée), la Fredoom Touch. Et voila qu'aujourd'hui c'est la gueule de bois au réveil. Mais que s'est-il passé?
Et bien une fois de plus la nature a montré qu'elle était la plus forte. En une fraction de seconde, la falaise a lâché un morceau de ses entrailles. Un accouchement vécu dans la douleur pour ceux qui une nouvelle fois y auront perdu un proche sur "La Route". Aujourd'hui les freedomiens n'ont plus du tout envie de rire. Quelques uns essayent tout de même. L'un y va de sa petite blague: "moi je dis on devrait mettre les bureaux des politiciens sur la route". Mais on sent bien que le coeur n'y est pas. Passée l'émotion, la colère arrive: "Ouais, fait chier! comment je fais moi lundi, avec les gosses. Y'a l'école qui reprend, je vais pas me lever à 3 heures du mat pour que mes gosses puissent aller à l'école quand même, merde! C'est tous des branleurs y font rien". " Qui ça, vos enfants madame?" "Non, ces politiques de m..., eux ils s'en foutent, ils habitent les beaux quartiers". " Et vous proposez quoi comme solution vous madame?" "Ben je sais pas moi, je suis pas une politicienne..."
Alors que faire? Nous non plus nous ne sommes pas des politiciens, donc nous ne savons pas. Par conséquent, comme nous sommes ignorants (à l'exception de nos élus) nous pouvons toujours tenter de suggérer quelque chose, ça ne mange pas de pain. Après concertation ici même au sein de la Rédaction d'Info Mag Réunion, nous avons décidé d'apporter notre pierre à la réflexion collective sur le devenir de "La Route". Et on s'est tous fait la même remarque: "il faudrait une meilleure signalisation". Nous proposons donc dès la réouverture mardi en quinze, la signalétique ci-dessus, ceci afin d'éviter à l'avenir que des automobilistes imprudents ne s'engagent sur "La Route".
Par ailleurs, nous lançons un appel: Fumer tue! "La Route"tue! Ceci est un constat objectif! Nous lançons donc ici un appel à notre inventeur peï, Gipépé le bien nommé: "A quand un patch pour "La Route"?"

Et dire qu'il voulait tout arrêter !!!

Après la cruelle désillusion due au fiasco de son invention d'extracteur de jus de moule,on a bien cru que notre célèbre inventeur peï Gipépé allait tout plaquer! Les rumeurs autour d'un éventuel changement de cap dans sa vie professionnelle allaient bon train ces derniers temps. Certains allaient même jusqu'à dire qu'il allait retourner à la terre en exploitant quelques hectares dans les hauts de St Philippe en compagnie de son éléphant et de son cornac (à l'éléphant pas à lui). D'autres avaient évoqué un possible départ de l'île pour fuir le Chikungunya qui ne l'a toujours pas pris dans ses filets. Bref, notre héros régional a taclé tout le monde hier matin en dévoilant en avant-première à la presse, le dernier fruit de son immense talent créateur. Il a ainsi mis au point une ceinture de chasteté pour homme, outil parfaitement indispensable à toutes les ménagères de moins de cinquante ans qui auraient le moindre doute sur la fidèlité de leur conjoint. Une idée géniale, que notre inventeur n'est pas allé chercher très loin. " Un après-midi, alors que ma femme me croyait au boulot comme d'hab, et que je besognais une auto-stoppeuse des hauts de St Paul ramassée le long de la route en corniche, je me suis posé la question de savoir ce que je ferais si j'étais à la place de ma femme et elle à la mienne. J'ai réfléchi sur la route du retour, puis le soir au calme, j'ai fait les premières esquisses et voila. Aujourd'hui "verrouilleboules" existe en trois tailles. Je remercie d'ailleurs mon voisin sur qui nous avons travaillé pour le modèle XS".
Les mauvaises langues n'ont plus qu'à se taire, notre Gipépé est toujours bien là et sa dernière création participera en octobre prochain au salon "Bourremamoule" de Saint Jean des Castagnettes, dans le Puy de Dôme, puis au concours international des inventions érotiques et gays de Mèlamois, dans l'Oignon. Revoila notre inventeur péï reparti sur le chemin de la consécration. Souhaitons à "Verouilleboules" un meilleur avenir qu'à "Tirejusdemoule". Courage!

Ils sont passés à la maternité

La démoustication effectuée aux abords de la maternité de l'hopital de St Denis a eu lieu comme prévu selon le plan de marche des autorités compétentes. Les internes du service de pédiatrie sont ravis car il vont pouvoir mener des études sur les effets induits par les produits biologiques utilisés pour décimer les moustiques. Quelques parents de nouveau-nés sont eux un peu moins satisfaits de voir leur progéniture servir ainsi de cobaye à la science. Mais après tout, sur une île où le melting-pot et la différence sont depuis la nuit des temps à l'ordre du jour et ont toujours contribué au respect et à la tolérance, ne sont-ils pas finalement très mignons ces nouveaux petits réunionnais qui auront de surcroît l'immense bonheur de vivre sur une île sans moustique? Esperons toutefois pour les parents de celui qui tient la cuiller, qu'il n'ait pas un jour à porter des lunettes...

Le Chikungunya toucherait-il les animaux?

Une certitude, le cirque de Mafate n'est pas épargné par le Chikungunya. Mais le virus semble muter et provoquer d'étranges comportements dans un élevage de cerfs péï de Marla. Le propriétaire du troupeau est perplexe, ses animaux présenteraient un regain d'activité sexuelle pour le moins curieux. La semaine dernière, les cerfs de Marla ont organisé une immense partouze, au point que l'on pouvait entendre leurs brames et leurs râles jusqu'à l'îlet à Bourse. Hier, on a même cru qu'il avait neigé dans l'enclos des cervidés. Après analyse, il s'agit bien d'une fine pellicule de sperme qui recouvre les dizaines d'hectares de prairies offrant aux visiteurs un spectacle digne de la toundra sibérienne. Les scientifiques sont sur le qui-vive et des observations nocturnes ont été mises en place pour tenter de comprendre le phénomène. De nombreux mafatais déplorent que le virus ne provoque pas les mêmes symptômes chez l'Homme. Affaire à suivre.

Les endormis s'adaptent

Avant démoustication (à gauche). Après démoustication (ci-dessus)

Eviter à tout prix les piqûres

Pour se protéger contre le Chikungunya, une seule solution ne pas se faire piquer par les moustiques. Aussi, la campagne de démoustication ayant montré ses limites, il est recommandé de nourrir les moustiques qui ont échappé à la mort, avant que ceux-ci ne vous repiquent. Une solution est envisagée ici par notre dessinateur, d'autres pourront être évoquées ultérieurement. Vos suggestions sont également les bienvenues

Rappel de la préfecture!

Le préfet rappelle les règles élémentaires de sécurité à respecter durant la campagne de démoustication. Rester impérativement enfermé durant six heures après le passage des hommes en blancs. Ce rappel à l'ordre intervient après une série d'accident comme ici dans les hauts de Saint-Paul ou les membres de la famille Bénard (sans lien de parenté avec le maire de la commune) ont voulu profiter de leur piscine un peu trop tôt. La prochaine fois, ils respecteront les consignes, c'est promis!

Soldat Durand: le masque n'était pas étanche

Le 2eme classe Guy-Hubert Durand a quitté la métropole il y a un mois pour venir prêter main forte à la population locale, heureux de participer à sa manière à ce qu'il avait cru être une opération humanitaire. (NDLR: comme beaucoup de ses camarades de jeu, il ne savait pas que la Réunion était un département français, et il pensait venir en aide à une tribu déclinante de primates infectés par un virus bactériologique. Il avait déclaré à sa sortie de l'avion:" ils nous ressemblent quand même vachement en fait ces chikungunyés de l'ile du whisky Bourbon" ). Armé d'un famas irradiant les fameux produits bios utilisés pour démoustiquer, le soldat Durand s'est aperçu trop tard que son masque à gaz n'était pas bien ajusté. Mais qu'importe, fier serviteur de la grande muette, il partait en brousse accomplir sa lourde tâche. Hier, après un mois de travail harrassant, il se décide enfin à retirer sa combinaison dans le but de prendre une douche bien méritée. Fort surpris de son apparence physique devant le miroir, il informe alors ses supérieurs hiérarchiques de la perte de plusieurs organes (nez, oreilles) et d'un soudain regain de pilosité. Placé en repos forcé au GHSR de St Pierre pour une étude approfondie, ses jours ne sont pas en danger. "De toute façon tout ce que nous utilisons est bio, déclarait dans la soirée le porte-parole des militaires. La preuve, c'est que les moustiques sont de plus en plus nombreux suites aux fortes pluies". CQFD! Guy-Hubert Durand devrait regagner la métropole dans les prochains jours. Le commandant de bord de l'A 380 qui le ramènera chez lui, le co-pilote et l'hotesse de l'air sont ravis: "depuis trois semaines, on espérait embarquer un quatrième pour faire une belote" ont-il déclaré satisfaits.

L'affaire Payet rebondit

D'abord abordée comme un canular foireux, l'histoire des légumes de monsieur Payet, vient de connaitre un rebondissement inattendu du côté de St Gilles les Bains. En effet, parti en baie de St Paul pour une partie de chasse sous-marine, un touriste, qui avait déjà tenté de fuir l'île à la nage après qu'Air Austral ait refusé d'avancer la date de son retour, a fait une découverte qui laisse le monde scientifique dans l'expectative. Le produit moustique serait-il finalement plus dangereux que le moustique lui-même. La découverte de ce mollusque étrange fait ressurgir bon nombre de questions. Un prélèvement d'ADN a été fait sur l'animal au moyen d'une pipe (sorte de grosse pipette). En apprenant que sa découverte allait permettre de déterminer avec précision le degré de toxicité des démousticants, le touriste qui ne vivait plus qu'avec un parapluie aspergeur de phlytox sur la tête, depuis son arrivée sur l'île, a préféré se suicider en s'inoculant le mildiou, plutôt que d'attendre fébrilement les résultats d'analyses.

Les écologistes embarrassés

L'affaire n'est pas banale. Un certain monsieur Payet, dont on taira ici le prénom afin de préserver l'anonymat, a fait une étrange découverte avec son pôte agé, dans son potager. Ainsi d'après lui, au lendemain du passage des Fazsoi* certaines espèce végétales auraient subi quelques métamorphoses étranges. "A moin nena ti piman rouz la fini trapé un forme bizar, nena deu karot la fini trap eun troisièm, banna la pete a li son ki ensemb, et dan mon kaz mèm, su mon piano moin nena dé cactus la vni raid kom dé cabots!" (voir photos ci-contre). Habitué des soirées arrosées de début de mois, monsieur Payet ne semble pas pris au sérieux dans cette affaire par les militaires, qui voient là une tentative d'indemnisation crapuleuse. Le responsable de la démoustication a demandé une enquête. Monsieur Payet, lui, écoeuré de ne pas être cru sur parole a ensuite déclaré en parlant de son voisin:" Moin l'aurait du fé kom couyon là! Lu la di a zot allé chié ek son produit moustik! Lu la gaign l'amende 3 750 €, mai la pa transforme son cabot en piman! Mi di a ou madam la zornalist, i pik tro kan ou pisse, lé kor plu terrib ke chikungunya. Et plu terrib enkor, c'é k a kose zafèr là, mi gaign plu boir eun afèr!"

* Pour les cons qui savent pas ça veut dire Forces Armées Zone Sud Océan Indien. Ben si tu savais pourquoi t'es en train de lire alors?

Effets pervers de la démoustication

Les opérations de démoustications visant à lutter contre le Chikungunya continuent, et avec elles, les désagréments qui les accompagnent. Ainsi Enrico, célèbre apiculteur du Ruisseau, qui n'hésite pas à filer un coup de main à son beau-frère pendant son temps libre pour réaliser de belles grosses ruches en bois sous tôle, a eu la déagréable surprise de voir ses abeilles se réfugier tout contre lui après le passage des militaires et de leur insecticide puissant. C'est du moins ce qu'il a voulu faire croire à la presse avec cette photo. Après enquête, il s'avère qu'il s'agit là d'un canular.
Déconneur de première, Enrico a en fait voulu faire une blague à ses petits-enfants pour carnaval. Sa femme Sonia G. confiait à notre équipe: "Moin la di a lu arêt ek sa don! Mais kan lu commens déconé, lu écout pa a moin eun merde." Malgré les sommations de son épouse, Enrico, qui n'en est pas à sa permière connerie devra répondre de ses actes devant les autorités compétentes. En attendant les abeilles sont retournées à la ruche et la démoustication continue.

Gipépé innove encore

Notre célèbre inventeur peï, qui a déjà participé à plusieurs concours Lépine vient une nouvelle fois de s'illustrer. En effet Gipépé que l'on voit ici lors du passage du dernier cyclone, vient de concocter dans son atelier un tout nouvel appareil: l'extracteur de jus de moule. Le mollusque n'étant pas présent sur nos côtes, Gipépé vise l'exportation vers la métropole avec ce nouvel engin révolutionnaire qui devrait sans doute connaitre un franc succès.

James Bond 974

Le célèbre réalisateur local David Monacal, réputé pour ses documentaires dans la zone Océan Indien, s'attaque à un nouveau genre avec le tournage d'un épisode de James Bond revu à la sauce locale. Dans ce nouvel épisode du héros tombeur de ces dames intitulé "Passe-moi le rougail avant que ça chie", le rôle titre sera tenu par le réalisateur lui-même, qui pour des raisons d'économie budgétaire a choisi de tourner en noir et blanc. Posant ici en compagnie de la nouvelle James Bond Girl, Aline-Berthe Deleau au volant de la 205 Junior avec les sièges en jean utilisée pour les cascades, David Monacal dont les biceps sortant du Marcel feront sans doute palir les amateurs de Body-Building, n'hésite pas pour une fois à donner de sa personne afin d'assurer la promotion de cette nouvelle oeuvre cinématographique péï. Gageons que le succès sera au rendez-vous. Sortie dans une salle près de chez vous, incessament sous peu!

Grosse colère de Vincent Mc Doom

Le célèbre extra-terrestre Vincent Mac Doom, qui s'est illustré dans la ferme aux Célébrités est en colère. De passage dans notre île, il a eu la désagréable surprise de se faire amender sur la plage de la Souris Chaude par la police municipale de Trois Bassins devenue intraitable face aux naturistes homosexuels qui "polluent le territoire de la commune", selon les propres termes du premier magistrat. Vexé jusqu'au trou du cul, Vincent Mac Doom (notre photo) a donc décidé de se couper les cheveux tout court et se laisser repousser le bouc. (NDLR, ça pousse pas très vite mais tout de même...). Par cet acte, le célèbre travesti espère alerter l'opinion publique sur la nécéssité d'apporter une plus grande attention à la communauté gay de la Réunion.